Abaque de Régnier
2e étape : Explication du code couleur permettant à chacun de se positionner (un peu sur le principe du feu vert / feu rouge)
Exemple
- le vert foncé : oui (je suis d’accord avec l’item);
- le vert clair : oui (je suis d’accord avec l’item) mais...
- le jaune : oui (je suis d’accord avec l’item) et non (je ne le suis pas) - (Cette option peut ne pas être proposée, pour inviter les participants à se positionner.
- le rose : non (je ne suis pas d’accord avec l’item) mais...
- le rouge : non (je ne suis pas d’accord avec l’item);
- le blanc : je ne sais pas. (Cette option peut également ne pas être proposée).
3e étape : Dénomination de chaque participant par une lettre de l’alphabet. Cette étape n’est pas toujours mise en œuvre par les formateurs.
4e étape : Énonciation orale des différents items par l'animateur (10 minutes). L'animateur/formateur/enseignant aura pris soin de choisir des items suffisamment « ouverts » pour laisser place à la discussion. Il ne s’agit en aucun cas de répondre à un « vrai » ou « faux ». Après chaque énonciation, les membres du groupe se positionnent à l’aide de leurs cartons de couleur. L'intervenant saisit, dans les cases du tableau réalisé à cet effet, les couleurs présentées par chacun. Cela permet de visualiser très rapidement l’opinion générale du groupe. Cette étape s’effectue en silence, sans argumentation ni discussion.
5e étape : Présentation du tableau de saisie et impulsion des échanges et débats entre participants (de 1 heure à 1h30). Pour commencer à débattre autour de chaque item, le formateur/l’enseignant donne d’abord la parole aux personnes s’étant positionnées avec le carton vert foncé « oui, je suis d’accord avec l’item ». Cela permet de mettre le groupe en confiance. Par la suite, il alternera les personnes s’étant positionnées avec les différents cartons, rose, vert clair, jaune, rouge..., afin de favoriser la discussion.
Attention, toutefois, à l’item ayant recueilli le plus grand nombre de cartons rouges : « non, je ne suis pas d’accord avec cet item », et aux débats vigoureux qu’il peut déclencher, entre participants d'avis opposés. La construction de l’abaque est fondamentale : elle doit comporter des phrases polémiques et non des poncifs sur lesquels tout le monde serait d’accord ou pas d’accord
Avec de plus grands groupes :
De 25 à 30 personnes, l’abaque peut aussi être utilisé. Il s’agit alors de se limiter à trois couleurs (vert, blanc et rouge). Le fonctionnement est le même, mais il ne permet pas l’expression de tous. L’enjeu est ici de mettre en évidence la diversité des points de vue sur une même question pour, ensuite, pouvoir l’aborder de façon approfondie.
- à l’horizontale : les membres du groupe, identifiés par des lettres de l’alphabet ;
- à la verticale : les items de discussion choisis par le formateur/l’enseignant.
6 cartons de couleur (vert foncé, vert clair, jaune, rose, rouge et blanc) pour chaque membre du groupe.
- Permet de dégager des consensus et des dissensus.
- Permet de faire émerger les représentations des membres d’un groupe.